Aujourd'hui, tout peut changer !
Par math-bernard | Le 14/10/2016 | Commentaires (2)
Avec le temps, il ne faut jamais désespérer. D'une minute à l'autre, il peut changer.
(Pierre-Claude-Victor-Boiste)
Savez-vous ce qui s'est produit le 28 juin 1914 ? Un homme a été assassiné à Sarajevo. Mais cet homme n'était pas n'importe qui. C'était un archiduc, l'archiduc François-Ferdinand, et ce meurtre va déclencher la guerre la plus terrible jamais connue jusques alors : la Première Guerre mondiale. 20 millions de morts. Puis la grippe espagnole : 50 millions de morts. Puis la montée du fascisme et du nazisme, le Jeudi noir, pour finalement aboutir à une Seconde Guerre mondiale : 55 millions de morts. Quelle a été l'origine de ces 30 années de tragédies et de calamités ? Un jour : le 28 juin 1914. Mais comment était le monde avant cette date ? C'était la paix. C'était l'entente. C'était la prospérité. Ainsi, ces 40 années de paix, et qui ont impulsé des progrès au niveau scientifique et économique, ont été qualifiées par les historiens : « la Belle Époque ».
Les peuples européens étaient globalement heureux et un jour tout a basculé : le 28 juin 1914. Et dès lors, le monde n'a plus jamais été le même !
Comprenez-vous ce que je veux dire ? Il suffit d'un jour, un seul jour, pour que tout change. Si un jour a suffi à changer le destin de l'humanité, ne pensez-vous pas qu'un jour suffit à changer votre propre destin ? Oui, en un seul jour tout peut changer pour vous, mais le point de départ est une décision, VOTRE décision. La décision de ne plus jamais abandonner. La décision de ne plus jamais être une victime. La décision de toujours aller de l'avant et de rechercher ce qu'il y a de mieux pour soi et pour les autres. La décision d'améliorer son existence, quand bien même le sort s'acharnerait contre vous. Voilà la décision que vous devez prendre aujourd'hui et à laquelle vous devrez vous tenir chaque jour de votre vie.
Au final, qu'est-ce qui importe dans la vie : gagner ou perdre ? En vérité, ni l'un ni l'autre n'a vraiment d'importance et pour la raison simple qu'il existe des facteurs qui échapperont toujours à notre contrôle. Nous ne maîtrisons ni le climat, ni les catastrophes naturelles. Nous ne maîtrisons pas les états d'âme d'autrui. Nous ne maîtrisons pas la conjoncture économique. Aussi, il est toujours possible que nonobstant nos efforts et notre détermination, nous subissions un ou des échecs. Mais, en définitive, ce n'est pas le plus important. Qu'est-ce qui est le plus important alors ? COMBATTRE. Même si le sort s'acharne contre nous, contre nos rêves et nos objectifs, tant que nous combattons, tant que nous persévérons, tant que nous résistons, nous pouvons être fier de nous-même. Vaincre, ce n'est pas gagner, c'est lutter tant qu'on a une étincelle de vie.
Mais si vous développez un état d'esprit combatif, vous accroîtrez inéluctablement vos chances de gagner. Voyons l'exemple de deux célébrités qui ont connu des années d'échecs et qui ont vu leur vie basculer en un jour : Naomi Watts et François Mitterrand.
"Hollywood a bien failli avoir ma peau" (Naomi Watts)
Naomi Watts a commencé sa carrière d'actrice au début des années 1990, mais les premiers temps ont été extrêmement difficiles. Revenant sur ces années de galère, voici ce qu'elle dit dans le Paris Match du 14 janvier 2012:
Hollywood a bien failli avoir ma peau. Je ne sais pas si je dois blâmer la ville ou ma propre incapacité à prendre mon destin en main. En arrivant, j'étais très naïve. Au bout de cinq ans à vendre mon âme pour des petits boulots merdiques, j'ai fini par me résigner à l'idée que je ne serais jamais qu'une actrice occasionnelle.
Et pourtant, un jour tout bascule. Une rencontre avec le réalisateur David Lynch et elle obtient le rôle de Betty dans Mulholland Drive. Les récompenses pleuvent et c'est le début de la gloire avec des films, tels que 21 grammes, King Kong, Divergente, etc. Mais, dans la même interview, Naomi explique ce qui a été déterminant : l'évolution de son caractère. Elle dit :
Avec le temps, je me suis endurcie. Au début de ma carrière, tout le monde pensait que j'étais aussi vulnérable que les personnages qu'on me faisait jouer. Mais il y a de la férocité en moi. Et j'ai une puissance de résistance qui se révèle face aux épreuves.
Dix ans de galère et, un jour tout bascule, comme elle l'explique elle-même :

"Renoncer, avant même d'avoir essayé, c'est le meilleur moyen de ne jamais progresser." (Malesherbes)
Quand il m'arrivait de ne plus pouvoir payer mon loyer, je me disais qu'il était temps de rentrer en Australie, et elle [Nicole Kidman] me retenait : « Tiens bon ! Il suffit d'un film. » Elle avait raison. David Lynch a fait exploser la coquille à l'intérieur de laquelle j'étais recroquevillée.
Il suffit d'un film, il suffit d'une rencontre, il suffit d'une opportunité, il suffit d'un jour !
François Mitterrand, l'homme qui n'a pas renoncé
François Mitterrand est un homme qui avait une ambition démesurée. Ce n'est pas sans raison que les Guignols (le Bébête Show à l'époque) l'appelaient « Dieu ». C'est quelqu'un qui s'était fixé un seul et unique objectif : devenir président de la République. Et, en dépit de tous les échecs qu'il a subis, de toutes les désillusions, il s'est tenu à cette décision… jusqu'au fameux jour du 10 mai 1981 où il brandissait une rose en tant que premier président de gauche de la Ve république. Et pourtant, ses précédentes défaites auraient pu le faire renoncer :
- 1965 : au second tour face à Charles de Gaulle, il est battu
- 1969 : alors qu'il avait annoncé sa candidature quelques mois auparavant, il est dans l'impossibilité de se présenter, car la SFIO lui refuse son soutien.
- 1974 : au second tour face à Giscard, il est battu
"Croire en quelque chose, c'est d'abord et surtout ne jamais y renoncer" (Yasmina Khadra)
En tant que Premier secrétaire du Parti socialiste, il va subir une autre défaite cuisante aux Législatives de mars 1978. Mais va-t-il renoncer pour autant ? En aucun cas. Dans une lettre adressée à sa sœur, il avait écrit : « Si on ne rejette pas le monde, il faut vouloir le conquérir. » Tout est là : un esprit conquérant refuse l'abandon, malgré les coups qu'il peut recevoir. En une autre circonstance, il va déclarer ceci : « La pire erreur n'est pas dans l'échec, mais dans l'incapacité à dominer l'échec. » Et c'est parce qu'il s'est tenu à sa décision de devenir président de la république qu'il a finalement gagné les élections le 10 mai 1981. Après 16 ans d'échecs, il a suffi d'un jour pour que son destin bascule à tout jamais !
Et vous ? Prendrez-vous la décision de changer votre destin ? Et si vous subissez des déconvenues, resterez-vous ferme et déterminé ? Attendrez-vous patiemment et résolument le jour, le seul jour, où votre existence basculera enfin ?
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Commentaires (2)

- 1. | 22/02/2018

- 2. | 11/11/2016
je n'ai pas compris le mode d'utilisation des archives
peut-être qu'une parution hebdomadaire serait suffisante