10 octobre 2016
États-Unis-Russie : le monde vit-il une nouvelle guerre froide ?
Après l’Ukraine, les tensions entre l’Occident et la Russie se sont amplifiées avec le conflit syrien, à tel point que des observateurs craignent désormais un clash. Le veto de la délégation russe samedi à la résolution française, après la fin des pourparlers entre Américains et Russes, semble plus que jamais entériner le désaccord entre les deux partis. Auditionné par le sénat américain jeudi dernier, le futur chef de l’état-major, le général Joseph Dunford, a affirmé que la Russie représente « la plus grande menace » pour la sécurité nationale des États-Unis. Le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, a pour sa part déclaré au quotidien Bild : « C’est une illusion de croire qu’il s’agit de l’ancienne guerre froide. Les temps actuels sont différents, plus dangereux ». L’ex-diplomate allemand Wolfgang Ischinger renchérit : « Le danger d’une confrontation militaire est considérable. » En effet, s’exprimant à la télévision russe, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a averti que la Russie a les moyens de défendre ses intérêts en Syrie, en cas de bombardements des Américains. « C’est très dangereux », a-t-il lancé au journaliste.
Si une nouvelle guerre froide a commencé, nul ne peut dire quelle en sera l’issue.
Dernier sondage : Juppé creuse l’écart face à Sarkozy
Réalisé du 30 septembre au 6 octobre, ce sondage révèle une nette progression du maire de Bordeaux par rapport à la précédente enquête, effectuée du 21 au 26 septembre.
Selon le même sondage, au deuxième tour l’écart est encore plus important, puisque Juppé obtiendrait 62 % contre 38 % pour l’ex-président de la république.
À quelques jours du premier débat entre les candidats de droite, c’est un net avantage pour le maire de Bordeaux qui peut ainsi surfer sur une tendance méliorative.
Peut-on dire que les jeux sont faits ? Non, répondent les proches du maire de Bordeaux. Entre autres parce qu’on ne connaît pas encore l’électorat de cette primaire, qui, rappelons-le, est une première à droite. Interrogé par le JDD, Nicolas Sarkozy affirme pour sa part rester inébranlable : « Malgré tout ce qui est entrepris pour me décourager, je suis inébranlable. La colère des Français est telle que si je ne suis pas leur porte-parole, si je ne fais pas rempart, on va avoir un problème très fort. »
Verdict des urnes : 27 novembre 2016.
(Espagne) Un enfant de 12 ans achète pour 100 000 euros de publicité sur Google adwords
Il croyait récolter des fonds pour son groupe de musique, José Javier, 12 ans, a en fait acheté des publicités payantes pour un montant de 100 000 euros. Au mois d’août, le jeune garçon, résidant à Torrevieja, près d’Alicante, crée un compte sur Google adwords. Il utilise pour cela un compte bancaire que ses parents lui ont ouvert pour épargner de l’argent. Après cela, il diffuse sur Youtube des vidéos de son groupe de musique, Los Salerosos, pensant que l’outil adwords permet de collecter des fonds. Finalement, voyant le montant de la dette s’accroître sans discontinuer, la banque décide de téléphoner aux parents.
S’adressant au journal El Pais, la mère a expliqué : « Il pensait qu’il gagnait de l’argent et pas l’inverse (…) et voulait acheter des instruments pour son groupe. » Après avoir examiné ce cas de figure sans précédent, Google a annoncé jeudi que la dette serait annulée.
Le plus du jour
Témoignage Harcèlement à l'école:
"On m'a poussé contre une poubelle en me disant que j'y étais à ma place"