13 janvier 2017

Suite à de nombreuses critiques, Microsoft a décidé de clarifier sa politique sur la collecte des données personnelles. La CNIL (Commission Nationale de l’informatique et des libertés) a mis en demeure l’entreprise de se conformer à la loi. Un mois plus tard, l’Electronic Frontier Foundation dénonçait sur son site les pratiques de Microsoft sur la collecte des données. Les récriminations concernent spécifiquement Windows 10. L’organisme de défense des libertés numériques parlait d’une « masse de données sans précédent transmise à Microsoft ». Il précise que même des détails, tels que la voix de l’utilisateur, sa localisation, ou encore son activité sur le téléphone, sont envoyées à Microsoft.

Face à ces critiques, la firme a publié un communiqué mardi 10 janvier, dans laquelle elle s’engage à réduire les données collectées. Cette réduction, ainsi que d’autres modifications, devraient être perceptibles dès le printemps prochain.

Reims : Un homme tue sa mère parce qu’elle a oublié de lui téléphoner

Un homme de 42 ans a été mis en examen pour assassinat mardi 10 janvier, après avoir avoué le meurtre de sa mère adoptive. La victime, âgée de 78 ans, avait été retrouvée gisant dans un bain de sang à son domicile. Peu après, la police avait appréhendé un homme à proximité des lieux qui s’est avéré être le fils de la victime. Placé en garde à vue, il a avoué les faits et expliqué ses motivations.

Selon les informations livrées par le procureur de la république, Matthieu Bourrette, le suspect a dit aux policiers avoir attendu toute la journée du 6 janvier un appel téléphonique de sa mère. Bien qu’elle l’ait finalement appelé le lendemain, il avait déjà décidé de la tuer le 8 janvier, jour où ils avaient prévu de se voir. Après le meurtre, il a « un peu nettoyé les pièces », puis a mangé et « regardé la télévision ».

Il s’était déjà livré à des actes de violence vis-à-vis de sa mère, mais celle-ci n’avait jamais porté plainte. Souffrant « d’une pathologie psychiatrique lourde et ancienne », aux dires du parquet, il sera examiné par des experts psychiatres qui devront notamment établir si son discernement était aboli au moment du crime. C’est leur décision qui déterminera s’il est apte à comparaître devant la justice.

Isère : Une femme appelle Police secours presque 10 000 fois en 8 mois

Les services de police d’Isère ont fait l’objet d’un harcèlement téléphonique sans précédent. Une femme de 59 ans, habitante de Voiron, a en effet composé le 17 pas moins de 9 381 fois en huit mois, soit en moyenne 40 fois par jour ! Elle justifiait ces appels par des altercations dans le voisinage, du tapage et des violences conjugales, mais il s’agissait à chaque fois de problèmes imaginaires. Non seulement des patrouilles de police se sont à maintes reprises déplacées pour rien, mais ces appels intempestifs saturaient la ligne de Police secours.

La femme a finalement été interpellée mardi 10 janvier et placée en garde à vue. Elle est désormais en hôpital psychiatrique.