16 novembre 2016
Et si c’était lui ?
La tendance observée ces dernières semaines semble se confirmer : François Fillon pourrait bien mettre d’accord les deux favoris à la primaire de droite, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. Pour la première fois, l’ancien Premier ministre arrive en tête d’un sondage d’opinion. L’enquête OpinionWay pour le site Atlantico, publié hier, révèle qu’il l’emporterait au second tour peu importe l’adversaire. Face à Alain Juppé, il obtient 54 % des intentions de vote contre 46 %. Contre Nicolas Sarkozy, le résultat est encore plus prégnant : 63 % contre 37 %. Comment expliquer ce regain d’intérêt pour François Fillon ? Dans une interview à paraître aujourd’hui, Alain Juppé déclare au journal Les Echos : « Je pense que François Fillon était sous évalué dans les premiers sondages. » Nous verrons dans les prochaines semaines si cette percée se confirme.
Propos racistes contre Michelle Obama : un maire contraint de démissionner
Un commentaire publié sur Facebook a provoqué l’indignation générale aux États-Unis : « Cela sera un changement rafraîchissant d’avoir une First Lady classe et digne à la Maison Blanche. J’en avais marre de voir un singe en talons. » Ces propos étaient issus de Pamela Taylor, directrice d’une agence pour le développement urbain du comté de Clay, en Virginie occidentale. Elle a été relevée de ses fonctions dès lundi. Mais les invectives se sont finalement tournés vers la maire de Clay, Beverly Whaling, pour avoir cautionné cette remarque raciste : « Vous avez ensoleillé ma journée, Pam », avait-elle répondu au post. Une pétition a alors immédiatement circulé pour réclamer sa démission et le chef des Démocrates du comté, Belinda Biafore, a même présenté ses excuses à Michelle Obama, au nom de tous les habitants de Virginie occidentale. Dans un premier temps, la maire a tenté de temporiser, en justifiant ses paroles par une mauvaise interprétation : « Je faisais référence au changement à la Maison Blanche. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas raciste. » Mais face à la pression, elle a présenté sa démission mardi.

Russie : deux écoliers tirent sur la police et se suicident pour ne pas être séparés
Un fait divers tragique qui rappelle Romeo et Juliette, Bonny and Clyde, ou encore Thelma et Louise. Denis et sa petite amie Katya, tous deux âgés de 15 ans, s’étaient barricadés dans un immeuble de la ville de Pskov, lorsque la police a entamé des négociations pour les inciter à se rendre. Les jeunes, refusant d’obtempérer, n’ont pas hésité à tirer sur le fourgon des forces de l’Ordre, avant de se donner la mort.
Comment en sont-ils arrivés là ? Selon leur propre témoignage, diffusé en direct via l’application Periscope, c’est une dispute familiale qui aurait tout déclenché. Katya raconte que sa mère est venue la chercher alors qu’elle avait découché, mais que ça s’est mal passé : « Ma mère est venue me chercher et là Denis lui a tiré dans la hanche. Alors on s’est enfuis et on se cache depuis trois jours dans cette maison du village de Krasniye Strugi. On a zéro option. » Denis ajoute : « Si on ne se rend pas, on meurt. Mais si on se rend, on ne se reverra jamais. »
Les négociations avec la police ont duré plusieurs heures. Après avoir investi les lieux, ils ont découvert les cadavres des deux adolescents, probablement morts par suicide selon la version préliminaire. « Nous avons fait notre choix, ajoutait Katya dans la vidéo. Et à cause de ce choix, nous allons nous perdre l’un l’autre. »
La police s’efforce désormais de retracer le déroulement des faits, car nombre de questions restent en suspens : comment deux adolescents ont-ils pu en arriver là ? Que s’est-il passé avec la famille ? Comment se sont-ils procurés ces armes ?.. Denis, avant de mourir, a posté ce message d’adieu sur le réseau social russe Vkontakte :
Je vous ai tous aimés. Mais vous avez gâché ma vie et ma psyché, sans même le remarquer. Adieu à vous tous, mes amis, mes connaissances, ma famille. Ne vous inquiétez pas, je vais partir avec style.