17 novembre 2016
Procès Fiona : un « médium » à la barre
Hier, un « médium et radiesthésiste » a été appelé à témoigner devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme. La « conseillère de vie », Julietta T., 47 ans, a fait part à la cour de ses visions de l’au-delà et du sort actuel de la petite Fiona, morte en mai 2013. Comment les magistrats de la cour d’assises ont-ils été amenés à convoquer un praticien du paranormal ? Le président de la cour, Dominique Brault, a tout simplement été informé que cette dernière avait des informations sur le lieu où était dissimulé le corps de Fiona. Usant de son pouvoir discrétionnaire, il a donc décidé de l’entendre. « La petite Fiona m’a contacté au début de l’affaire, a-t-elle raconté. Elle m’a dit que c’était une histoire de drogue, qu’elle en avait touché et fait tomber, et qu’ils l’avaient frappée. Ils l’ont enterrée dans la nuit du samedi au dimanche. Elle m’a parlé des lieux, en me donnant des indices. J’ai fait des recherches. Je suis allé sur place avec mon mari, mes enfants et le chien, j’ai vu tous les indices. »
Les visions de Julietta ont-elles permis de faire avancer les choses ? Pas vraiment.., d’autant qu’elle a subitement perdu connaissance, ce qui a nécessité l’intervention des pompiers. Plus d’infos.
Marseille : un père refuse que les médecins débranchent sa fille

Mohamed Bouchenafa, un père de famille, a décidé de saisir le tribunal administratif pour empêcher que les médecins ne débranchent sa fille. La petite Marwa, âgée de 1 an, avait été admise fin septembre à l’hôpital de la Timone, à Marseille, pour un virus foudroyant. Actuellement sous coma artificiel, les médecins considèrent qu’elle ne pourra jamais respirer seule à cause des troubles neurologiques causés par le virus. Le 4 novembre, ils ont donc pris la décision de la débrancher et « de ne plus lui accorder les soins de confort », ce qui aboutira à son décès, selon Samia Maktouf, l’avocate de ses parents. Après avoir lancé une pétition qui a recueilli plus de 68 000 signatures, les parents viennent de saisir la tribunal administratif en référé. Les différentes parties ont présenté leurs arguments lundi et une décision devrait être rendue d’ici une semaine.
COP22 : Donald Trump va-t-il revenir sur l’Accord de Paris ?
Seulement deux jours après le début de la COP22 était annoncée l’élection de Donald trump à la tête des États-Unis. De quoi susciter quelques inquiétudes dans l’esprit des défenseurs de l’environnement. Et pour cause ! Le milliardaire climato-sceptique n’a pas caché son hostilité aux récents engagements pris par les États en faveur du développement durable. Pour lui, le réchauffement climatique est un « canular », un complot fomenté par le gouvernement chinois pour affaiblir l’économie américaine. Par ailleurs, il a annoncé durant la campagne électorale vouloir annuler les Accords de Paris, signé durant la COP21.
Peut-on vraiment s’attendre à un recul des États-Unis sur les questions écologiques ? Non, pense John Kerry, secrétaire d’État américain. S’exprimant hier durant la conférence COP22, il a appelé à une mobilisation générale contre le réchauffement climatique et a évoqué le sujet Donald Trump : « Depuis le début de cette COP, une élection a eu lieu dans mon pays. Beaucoup sont inquiets pour le futur, je le comprends. Mais j’ai appris que certains problèmes sont différents quand on est au pouvoir et quand on est en campagne. » Nous verrons si les faits lui donnent raison.