22 décembre 2016
Le Pen-Poutine : la relation qui inquiète les Américains
Les services secrets américains s’intéressent de plus en plus aux relations privilégiées entre Marine Le Pen et Vladimir Poutine. L’objet de l’inquiétude ? Un prêt de 30 millions de dollars que la Russie aurait concédé au Front National en vue des deux prochaines échéances électorales : la présidentielle et les législatives. Le prêt aurait été assorti d’un accord qui, en cas de victoire du Front national, limiterait les relations franco-américaines au profit d’une alliance franco-russe.
Ce deal se rapporte, notamment, au statut de la Crimée : « En cas de victoire, Marine Le Pen reconnaîtra la Crimée comme faisant partie de la Russie », d’après le Renseignement américain. Il remettrait également en cause l’adhésion de la France au Pacte de l’atlantique nord (OTAN).
Marine Le Pen n’a, en effet, jamais dissimulé son soutien à Vladimir Poutine sur le sujet épineux de l’annexion de la Crimée. Par ailleurs, le programme du Front national préconise « une sortie du commandement intégré de l’OTAN et l’offre faite à la Russie d’une alliance stratégique poussée, fondée sur un partenariat militaire et énergique approfondi ».
Que répond le parti d’extrême droite à ces allégations ? « C’est n’importe quoi, répond Wallerand de Saint-Just. On cherchait effectivement un financement de 27 millions d’euros en février. Les choses suivent leurs cours. Nous préférons échanger en toute discrétion avec nos partenaires financiers. »
Russie : le plan fou d’un enseignant pour séduire une de ses étudiantes
Un professeur russe, fou amoureux d’une de ses étudiantes de 24 ans, a imaginé un plan incroyable pour la faire tomber amoureuse de lui : la faire kidnapper, puis la délivrer des griffes de ses « ravisseurs » pour apparaître à ses yeux comme ‘son héros’. Mais.., l’histoire ne s’est pas tout à fait finie comme il l’espérait. Dès novembre 2015 il met son plan à exécution en offrant 110 000 dollars à deux faux kidnappeurs pour enlever son étudiante et lui-même par la même occasion. Selon le communiqué publié hier par le Comité d’enquête de la ville de Vyborg, dans le nord-ouest de la Russie, le professeur et son étudiante ont en effet été capturés le 21 novembre 2015, puis conduits dans une cave sous la menace d’une arme à feu. Finalement, au bout de 24h, conformément à son plan, l’enseignant parvient à s’enfuit avec la jeune fille. Toutefois, l’enquête policière permet d’établir assez rapidement qu’il s’agissait d’une simulation. L’enseignant ainsi qu’un des deux « kidnappeurs », sont arrêtés, tandis que l’autre est toujours activement recherché.
Qu’en est-il de la jeune fille ? Est-elle tombée dans les bras de son « sauveur » ? Pas vraiment. Traumatisée par ce qu’elle a vécu, elle est actuellement suivie par un psychothérapeute. L’enseignant, pour sa part, comparaîtra devant la justice russe pour enlèvement.
Cambriolages : vos mesures de protection sont-elles efficaces ?
Selon une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), les systèmes de protection habituellement employés dans les immeubles ne seraient pas vraiment dissuasifs. Ainsi, lorsque des malfaiteurs repèrent une cible, digicode, interphone et porte blindée ne les empêchent pas de passer à l’acte. L’environnement du logement est, aux dires des auteurs de l’étude, le facteur incitatif.
Les services de police observent par ailleurs que, contrairement aux idées reçues, les voleurs privilégient désormais les appartements en étages, plutôt que ceux au rez-de-chaussée. Sachant qu’il y a beaucoup moins de passages aux derniers étages que dans les rez-de-chaussée, ils n’hésitent plus, après repérages, à opérer en plein jour.