23 décembre 2016
Homophobie : Jean-Marie Le Pen récidive
Lors d’une interview donnée mercredi au Figaro, Jean-Marie Le Pen a de nouveau tenu des propos homophobes. Interrogé sur la représentation des homosexuels au sein du Front National en Facebook live, le président d’honneur du parti a lancé : « Les homosexuels, c’est comme le sel dans la soupe. S’il n’y en a pas du tout c’est un peu fade, s’il y en a trop, c’est imbuvable. ». Ces propos font écho à d’autres dérapages plus ou moins volontaires de l’ex-président du Front National. En 1984, par exemple, il avait soutenu que l’« homosexualité n’est pas un délit, mais constitue une anomalie biologique et sociale ».
Le Rapport annuel sur l’homophobie 2016 rappelle que, même si des progrès sont perceptibles, les discriminations envers les homosexuels demeurent une problématique majeure et connaissent même une évolution inquiétante : « La situation est préoccupante : en vingt ans, l’homophobie ordinaire, faite essentiellement d’ignorance et de rejet, s’est transformée en refus de l’égalité des droits et en violences verbales ou physiques assumées à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bi et trans », dit le rapport. Autrement dit, une homophobie plus militante.
Clamart : une femme retrouve son mari décapité
Le corps d’un homme de 57 ans a été retrouvé avec la tête tranchée, à Clamart, dans la banlieue sud de paris. C’est l’épouse de la victime qui, en rentrant dans leur domicile, est tombée sur la scène macabre. La tête gisait à quelques mètres du corps, dans la chambre conjugale. Selon les premiers éléments, il ne s’agirait pas d’un acte terroriste. Saisie de l’enquête, la police judiciaire des Hauts-de-Seine devra faire la lumière sur ce drame.
Jugé pour usage de stupéfiant, il fume du cannabis devant le tribunal
Un jeune homme de 21 ans comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Valenciennes. Jugé pour usage de drogue, il n’a rien trouvé de mieux que de se « rouler un joint » et de fumer en attendant le verdict. Il s’était, en effet, fait arrêter avec 1,79 grammes de cannabis en sa possession, comme le rapporte La Voix du Nord. Repéré par un policier, l’information a immédiatement été transmise aux juges chargés de statuer sur son cas. Quand les magistrats, stupéfaits, l’ont interrogé sur cet acte « plus que bête », il a tout simplement répondu : « Quand on est addict, on n’a pas le choix. » Il a admis avoir menti et s’être présenté à son procès avec du cannabis planqué dans ses chaussettes. Il sera donc jugé pour ce nouveau délit, commis en plein procès, et il lui sera sans doute plus difficile de solliciter la clémence des juges.