27 novembre 2016
Séisme en Italie : une ville porte plainte contre Charlie Hebdo
Victime du terrible séisme qui a frappé la région le 24 août dernier, la ville d’Amatrice a décidé de déposer plainte contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo. La catastrophe avait, en effet, inspiré au journal satirique deux dessins dont l’humour noir n’a pas plu aux Italiens. Le premier dessin représentait deux rescapés surmontés des légendes « penne sauce tomate » et « penne gratinée », et qui observaient des cadavres désignés comme des « lasagnes ».
Le deuxième dessin montrait une victime du tremblement de terre s’adressant aux Italiens pour leur dire que ce n’est pas Charlie Hebdo, mais la mafia qui avait construit leurs maisons.
Ce sont en réalité deux plaintes qui, selon L’Express, ont été déposées par la péninsule auprès du tribunal de grande instance de Paris. La première, pour « injure publique », vise le premier dessin. La seconde, pour « diffamation », se rapporte au deuxième dessin. Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo, dit ne pas être surpris par cette polémique. « Cette plainte peut être légitime, ajoute-t-il, tout comme nous démontrerons devant la justice, si besoin, la légitimité de notre point de vue. »
Aveyron : un jeune homme chargé de laver les vitres d’un commissariat de police finit en prison
Une journée de travail qui commence... derrière les barreaux ! Mardi, une jeune homme est envoyé par son entreprise laver les carreaux du commissariat de police de Millau, en Aveyron. Le salarié, âgé de 23 ans, se présente à l’accueil et, procédure de routine, l’agent vérifie son identité sur son ordinateur. Il a alors la stupeur de constater qu’un avis de recherche est en cours contre la personne en question, suite à une condamnation pour trafic de drogue. Le jeune homme ne lavera donc pas les vitres ce jour-là, mais sera immédiatement placé en détention. Il a expliqué qu’il n’était nullement en fuite, car persuadé que sa condamnation portait sur du sursis. Il devra effectuer quatre mois de prison.
Toulouse : lutter contre le harcèlement sexiste dans les transports en commun
Selon la section toulousaine de la Ligue des droits de l’homme (LDH), 80 % à 100 % des femmes utilisant les transports en commun ont déjà été victimes de harcèlement. L’organisation entend donc travailler avec Tisséo pour éradiquer ce fléau. « C’est devenu un phénomène massif qui touche toutes les femmes, tous âges confondus, déclare Philippe Lebailly, responsable de cette problématique à la LDH. On constate cependant que les moins de 25 ans, comme les étudiantes, subissent encore plus ce harcèlement sexiste du fait qu’elles prennent régulièrement les transports en commun. » Parmi les pistes de travail envisagées, on trouve : une augmentation de la présence de fonctionnaires dans des endroits stratégiques, la modification de l’urbanisme et l’éclairage de certaines stations. « À la gare, il y a beaucoup de voyageurs, des bousculades, ce qui crée un sentiment d’insécurité pour les personnes fragiles, alors qu’aux Arènes, c’est plutôt la configuration des lieux qui pose problème, explique Marie-Pierre Bes, présidente de l’Association des usagers des transports de l’agglomération toulousaine et des environs (AUTATE). Les associations envisagent également de travailler sur la facilitation du dépôt de plainte, puisque, selon les statistiques, seulement 1 % des femmes victimes de harcèlement portent plainte.