29 décembre 2016

La grippe s’est nettement installée en France, avec une hausse du nombre de cas détectés. Depuis novembre, plus de 179 personnes ont été admises en réanimation. Sur ce nombre, 8 patients sont décédés, selon Santé publique France. Toutes les régions de France sont concernées, mais la situation est la plus préoccupante dans le Sud-est du pays. Plusieurs hôpitaux du Sud, comme Avignon, Montpellier ou Nîmes, ont d’ailleurs dû rappeler du personnel soignant en vacances à cause de l’afflux de patients. « Les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en Auvergne-Rhône-Alpes (545 cas pour 100 000 habitants), Bourgogne-Franche-Comté (498) et Normandie (368) », précise par ailleurs Sentinelles.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a affirmé mardi que cette épidémie serait « quantitativement importante », mais qu’il est encore « trop tôt pour évaluer sa gravité ».

Le français : troisième langue la plus parlée dans le monde !

Qui a dit que le français n’avait plus la cote ? Selon une étude relayée par le Figaro, le français s’impose comme la troisième langue la plus parlée dans le monde. Avec 274 millions de locuteurs dans le monde, il arrive juste derrière l’anglais et le mandarin en ce qui concerne le monde des affaires. Cette étude, menée par l’Institut européen d’administration des affaires, livre l’explication suivante : « Le français est associé à des pays comme la Belgique, la Suisse, le Canada, la France, des pays très puissants grâce à leur culture et leur PIB. »

Quelles sont les perspectives pour l’avenir ? Selon Kai Chan, auteur du rapport, le français devrait être supplanté par l’espagnol d’ici 2050, avis que ne partage pas l’Organisation internationale de la francophonie. Pour elle, le nombre de francophones dans le monde devrait encore augmenter, et ce pour deux raisons principales : l’accroissement démographique en Afrique subsaharienne et le fait qu’en 2015 la langue de Molière était la deuxième langue la plus enseignée dans le monde.

Canada : découverte d’un champ de pommes de terre datant de 3 800 ans !

C’est la première preuve archéologique que les premières populations d’Amérique du Nord cultivaient des potagers il y a presque quatre mille ans : des restes de pommes de terre découverts sur la côte pacifique du Canada. « Les restes que nous avons retrouvés étaient brun foncé ou noircis, et bien que seule la surface extérieure ait survécu sur la plupart des spécimens, certains contenaient également de la pulpe à l’intérieur », racontent les auteurs de l’étude, des archéologues de l’Université Simon Fraser. Les spécimens découverts, nommés « wapatos » ou encore « patates indiennes » étaient au nombre de 3 768. Ces wapatos, équivalent de nos pommes de terre, poussaient entre octobre et février. Elles se révélaient être, pour les tribus autochtones, une importante source de féculents durant l’hiver.