3 décembre 2016
Texas : bientôt des funérailles pour chaque avortement
Les défenseurs du droit à l’avortement ne décolèrent pas suite aux mesures voulues par l’État du Texas (États-Unis). Cet État ultra-conservateur veut imposer aux femmes qui avortent des funérailles pour le fœtus ou l’embryon, à leurs frais. La loi, qui sera également applicable aux fausses couches, pourrait entrer en vigueur en fin d’année. Les fœtus seraient ainsi inhumés, quel que soit le moment de la grossesse. Dans un mail publié dans le Texas Tribune le 21 juillet, Greg Abbott, le gouverneur de l’État, a justifié l’initiative par la nécessité de « donner une voix à celui qui n’est pas encore né ». « La vie humaine n’est pas une commodité ou un inconvénient, a-t-il ajouté, c’est notre droit le plus élémentaire. » Autant dire que cette mesure a provoqué un tollé chez les pro-avortement. De nombreuses protestations sont venues, tant de la communauté médicale, que des adeptes du droit à la procréation. « Même quand l’embryon est si petit qu’il est invisible, les médecins et personnels de santé devront le considérer comme une personne décédée », dénonce David Brown, un médecin. Alors que les députés français viennent de voter une proposition de loi visant à pénaliser le délit d’entrave numérique à l’IVG, le Texas continue de s’affirmer comme un des épicentres de la lutte contre l’avortement.
Diabète de type 1 : un pas de géant pour le malade
Des chercheurs français viennent de trouver le moyen de guérir le diabète de type 1 chez des souris. Cette découverte, publiée dans la revue Cell, montre que l’injection du neurotransmetteur GABA à des souris atteintes de la maladie, permet de régénérer les cellules productrices d’insuline. Cette solution serait beaucoup moins contraignante pour les patients que des piqûres d’insuline, d’autant que le neurotransmetteur GABA est déjà utilisé comme complément alimentaire. Les chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’université Nice-Sophia-Antipolis vont donc mener prochainement des essais thérapeutiques sur des sujets humains, afin d’avoir une évaluation plus précise des effets de cette découverte sur l’homme. Si les essais cliniques sont concluants, ce serait pour les diabétiques de type 1 une excellente nouvelle.
Android 4 et 5 : attention au malware Gooligan !
Un nouveau malware très puissant est en train de sévir dans les appareils mobiles : Gooligan. C’est la société Check point, experte en informatique, qui a repéré ce virus et lancé l’alerte. Gooligan agit comme un cheval de troie : il s’introduit dans les tablettes et les smartphones grâce à des applications qui se sont téléchargées à l’insu des utilisateurs. Une fois introduit, il prend le contrôle de l’appareil. Pour l’instant, il ne semble pas s’intéresser aux données personnelles, mais génère par ce procédé des revenus de manière frauduleuse. À terme, cependant, il pourrait accéder à tous les services proposés par Google : Google drive, Gmail, Google Docs, etc. Selon l’estimation de Check point, plus d’un million de comptes Google auraient déjà été infectés. De plus, 13 000 nouveaux terminaux, sous Android 4 ou 5, sont touchés chaque jour.
Comment se protéger de cette cyberattaque ? Dans un premier temps, en vérifiant que votre appareil n’a pas été infecté. Check point a ouvert une page dans laquelle il suffit d’entrer son adresse mail pour savoir si son appareil est contaminé. Ensuite, il faut absolument éviter de télécharger des applications en dehors de Google Play. La firme de Mountain View a, en effet, renforcé la sécurité en testant les applications de sa plateforme.