30 décembre 2016

« Hwages ». C’est le titre de ce clip dans lequel on voit des femmes saoudiennes violer les interdits qu’on leur impose : elles dansent, font du skateboard et du basket. Déjà plus d’1,5 millions de vues sur YouTube en moins d’une semaine, cette vidéo a déclenché une véritable « tempête » en Arabie saoudite, selon le journal Al-Arabiya. Dans un pays où les femmes n’ont même pas le droit de passer leur permis de conduire, autant dire que cette initiative féministe crée la controverse. La chanson, dont le titre « Hwages » signifie « problèmes », les interprètes dénoncent la condition féminine dans le royaume wahhabite. C’est pourquoi le clip commence avec des femmes s’installant à l’arrière d’une voiture, tandis qu’un enfant prend le volant. « On veut se débarrasser des hommes, ils nous ont rendues folles », chantent-elles.

On gage que les autorités saoudiennes aimeraient bien identifier ces femmes pour les punir.., mais avec leurs niqabs cela va être un peu compliqué !

Belgique : un enfant dans un état « très critique » après avoir passé 15 heures dans un balcon en guise de punition

Les faits se sont déroulés à Saint-Josse-ten-nood, une commune de la Région de Bruxelles-Capitale. Lundi, un petit garçon de six ans décide de se servir lui-même à manger dans la cuisine, ce qui n’est pas du tout du goût des parents. Ils décident donc de le punir. De 5 heures du matin à 20 heures, le garçonnet va rester sur le balcon, dans le froid, avec un pyjama pour seul vêtement, rapporte le quotidien néerlandophone Het Laatste Nieuws. Quand les secours interviennent vers 20h, ils retrouvent l’enfant « inconscient, souffrant d’hypothermie et de malnutrition manifeste », selon les médias belges. La sœur jumelle du garçon, également dans l’appartement au moment des faits, a aussi été hospitalisée et présentait comme son frère « des traces de maltraitance et de malnutrition manifeste », a indiqué le parquet.

La maman des enfants, âgée de 31 ans, et le beau-père, 21 ans, ont tous deux été placés en détention provisoire et sont inculpés de « torture sur mineurs par ascendant ou personne ayant autorité ». « Le beau-père est passé aux aveux sans pour autant réaliser la gravité des faits, tandis que la mère est toujours dans le déni » a précisé le parquet.

Lille : Ancien SDF, il trouve un appartement aux sans-abri

Gilbert Pinteau n’a pas eu un parcours facile, mais il a décidé de faire de son expérience une force au service d’autrui. Après 12 ans passés à la rue, il a retrouvé un logement et créé le « Collectif des SDF de Lille ». Grâce à cette initiative, il est parvenu à reloger 300 sans-abri en 5 ans. « On a créé ce mouvement pour défendre les droits des personnes sans domicile, explique-t-il. Moi, j’ai pu trouver un logement. Alors je me suis dit : ‘Si j’ai réussi à le faire pour moi, je peux le faire pour les autres’. » Comment s’y prend-il ? Il recherche des appartements dans le parc privé en examinant les petites annonces, puis le collectif accompagne les SDF dans les démarches auprès des propriétaires. Une partie du loyer est financée grâce aux aides sociales et l’ex-sans domicile n’a plus qu’une centaine d’euros à sa charge. « On appelle tous les mois les propriétaires pour vérifier qu’il n’y a pas d’impayé, poursuit Gilbert. En cas de souci, on intervient tout de suite, c’est notre réactivité qui rassure. »

Quel est le bilan de ce mouvement spontané et autogéré ? « Sur 300 personnes, seules 5 ou 6 sont retournées à la rue », se félicite-t-il. Une belle initiative qui pourrait, peut-être, inspirer d’autres villes.