30 octobre 2016
Sénégal : un Français écroué pour des « SMS sacrilèges » envers l’Islam
Un ressortissant français a été inculpé et écroué à Dakar jeudi dernier. Suite à une altercation avec son employeur, il a été déféré devant le parquet. Selon une source judiciaire, le Français est accusé d’avoir « proféré des injures envers le prophète [Mahomet], le Coran et toute la communauté musulmane ». Le journal L’Observateur, dans son édition de samedi, précise que lors de son procès-verbal le patron a mentionné les SMS injurieux et blasphématoires envers l’Islam que lui a envoyés son employé. Même si les circonstances de l’altercation demeurent floues, il est également poursuivi pour « abus de confiance, accès frauduleux à un système informatique, vol de données ». Il est actuellement en mandat de dépôt à Rebeuss, la principale prison de Dakar. Plus d’infos.
Turquie : Erdogan veut rétablir la peine de mort

« Ce qui compte, ce n’est pas ce que dit l’Occident. C’est ce que dit mon peuple. » C’est ainsi qu’a justifié samedi Recep Tayyip Erdogan sa décision de proposer au Parlement le rétablissement de la peine capitale. Le 17 juillet dernier, soit deux jours après la tentative de putsch, le président turc avait évoqué le retour à la peine de mort afin, disait-il, d’éliminer le « virus » factieux au sein de l’État. Doit-on voir dans cette décision d’Ankara un renoncement à l’entrée au sein de l’Union européenne ? La Turquie avait aboli la peine capitale en 2004 consécutivement à sa candidature pour intégrer l’Union. Malgré l’indignation des dirigeants européens, le gouvernement turc semble ne pas vouloir faire marche arrière. Federica Mogherini a, en tout cas, lancé cet avertissement : « Aucun pays ne peut adhérer à l’UE s’il introduit la peine de mort ». Plus d’infos.
Journée mondiale de l’AVC : prévenir les risques
La journée mondiale de l’AVC qui s’est tenue hier a été l’occasion de faire le point sur les avancées en matière de recherche, mais également de rappeler les signaux d’alarme. L’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) touche une personne dans le monde toutes les 5 secondes. En France, c’est toutes les 4 minutes. Au total, chaque année 155 000 nouveaux cas sont diagnostiqués dans l’Hexagone, entraînant 40 000 décès. Selon une étude, si les patients sont pris en charge suffisamment tôt, il est possible de limiter les risques de développement de la maladie. 1 fois sur 4, l’AVC est précédé d’un accident ischémique transitoire (AIT). Or, si la personne atteinte est traitée dans les 24 heures qui suivent, le risque d’AVC peut être réduit de moitié. Il est donc primordial d’identifier précocement les signes indiquant une suspicion d’AVC : paralysie d’une partie du visage, difficulté à s’exprimer et perte de sensibilité ou engourdissement d’un ou plusieurs membres. Si ne serait-ce qu’un de ces trois signes apparaît, il faut appeler le Samu (15) sans attendre. Plus d’infos.