6 décembre 2016
La solitude en forte augmentation en France
« Comment se fait-il que des gens sont seuls, alors que nous sommes des milliards sur terre ? », disait en substance une chanson. Cette question est encore plus d’actualité, alors qu’un rapport révèle que plus de cinq millions de Français n’ont que des contacts épisodiques avec leur entourage. L’enquête du Crédoc pour la Fondation de France montre que les cas d’isolement ont augmenté de un million par rapport à 2010. Les contacts épisodiques concernent les cinq réseaux de sociabilité : familial, professionnel, amical, voisinage et affinitaire. La majorité, 35 % des personnes, ont pour unique mode de socialisation le voisinage. Les facteurs d’aggravation sont la pauvreté, le chômage et l’âge. Une situation de plus en plus préoccupante et qui semble aller de pair avec la montée des inégalités.
Interpellé pour conduite en état d’alcoolique, il se suicide dans la voiture des gendarmes
Un suspect qui se suicide dans une voiture de gendarmerie ce n’est pas banal ! Dimanche, un homme de 52 ans est contrôlé à saint-Georges-sur-Moulon (Cher), mais les gendarmes constatent qu’il est alcoolisé. Ils décident alors de l’emmener à la brigade afin que soit précisé son taux d’alcoolémie. Mais, pendant le trajet, l’homme sort subitement un couteau et se l’enfonce dans la poitrine. Les militaires lui prodiguent immédiatement des soins en attendant l’arrivée des pompiers, en vain, le suspect ne pourra pas être sauvé. L’enquête a été confiée aux gendarmes de la section de recherches de Bourges et une autopsie devra préciser les causes exactes du décès.
Ghana : la fausse ambassade qui délivrait de vrais visas pour les USA
Une fausse ambassade des États-Unis officiait depuis une dizaine d’années à Accra, au Ghana. Créée par un groupe de criminels dans un vieux bâtiment qui arborait le drapeau américain, elle délivrait de vrais visas, documents obtenus de manière frauduleuse. Les Américains, après avoir été averti de l’existence de cette fausse ambassade par un renseignement, ont réuni des détectives, incluant les services de police ghanéens. Cette enquête a abouti à la fermeture du bâtiment cet été. Dans son communiqué, le département d’État américain a détaillé la composition du réseau : « Des individus appartement au crime organisé ghanéen et turc, et un avocat ghanéen au fait du Code pénal et de la législation sur l’immigration. » Les mafieux délivraient des visas, mais également de faux papiers d’identité, dont des extraits d’acte de naissance, pour un tarif de 6 000 dollars par document.