8 octobre 2016
Donald Trump : l’enregistrement de la honte
« Quand on est une star, elles nous laissent faire (…). On peut toujours les prendre par la chatte. » Le Washington post vient de publier un enregistrement audio qui fait l’effet d’une bombe aux États-Unis. Datant de 2005, on y entend le candidat à la présidentielle parler des femmes en termes très fleuris. Donald Trump se vante d’avoir tenté de séduire une femme mariée et d’avoir essuyé un râteau. Il parlait spécifiquement de Nancy O’dell, co-animatrice de l’émission « Entertainment tonight », sans savoir que son micro était toujours en mode « On ». « Je l’admets. J’ai essayé de la baiser, déclare-t-il. Elle était mariée… Je l’ai approchée comme si c’était une pute… mais elle m’a arrêté. » À l’époque, il était lui-même marié depuis quelques mois seulement avec Mélania. Autant dire que, quand on est le candidat des républicains, un parti qui prône la foi chrétienne et les valeurs familiales, c’est plutôt embarrassant. Après cette révélation, certaines voix s’élèvent pour demander un autre candidat. Après ses écarts de langage, les révélations sur ses pirouettes pour échapper à l’impôt, Donald Trump sera-t-il capable de calmer cette nouvelle tempête ? Plus d'infos.
Fichés S: Sarkozy persiste et signe

Invité du journal de France 2 hier, Nicolas Sarkozy a eu l’occasion de revenir sur le débat relatif aux individus fichés S. L’ancien président et candidat à l’Élysée veut l’internement administratif des fichés S les plus dangereux et envisage de le proposer aux Français par référendum : « Tout ce qui doit être fait pour protéger la sécurité des Français ne l’est pas (…). Je poserai donc la question par référendum aux Français. » La mesure, si elle était adoptée, impliquerait l’intervention d’un juge à posteriori, afin de vérifier le caractère légitime du placement d’une personne en rétention administrative.
Juan Manuel Santos, prix Nobel de la Paix
Le verdict du Comité Nobel est tombé hier : le Prix Nobel de la Paix 2016 est attribué à Juan Manuel Santos, président de la République de Colombie. Le chef d’État de 65 ans est ainsi récompensé pour ses efforts en faveur de la paix avec la guérilla des Farcs. Après des négociations secrètes qui auront duré quatre ans, le gouvernement colombien et la guérilla ont signé un accord de paix. Malgré l’échec du référendum sur cet accord, le président colombien avait assuré : « Je continuerai à rechercher la paix jusqu’à la dernière minute de mon mandat parce que c’est le chemin à suivre pour laisser un pays meilleur à nos enfants. » Ingrid Betancourt, prisonnière des Farcs pendant des années, se dit « très heureuse pour la Colombie ». Plus d'infos.