17 octobre 2016
(Seine-Saint-Denis) Un piéton renversé par un bus RATP, le chauffeur prend la fuite
Samedi soir, 16 octobre, un passant a été renversé par un bus de la RATP, à Pantin (Seine-Saint-Denis). Mais, au lieu de s’arrêter, le chauffeur a préféré prendre la fuite. Que s’est-il véritablement passé ? Selon les caméras de surveillance étudiées par la police, le passant traversait la voie des bus sans regarder la circulation, lorsqu’il a été percuté par le bus 147. L’homme de 45 ans est décédé peu de temps après l’arrivée des Secours. Une source proche de l’enquête a rapporté à l’AFP qu’un témoin aurait vu le chauffeur « repartir et s’arrêter deux cents mètres plus loin, descendre de son bus pour aller voir la victime et repartir ». La source précise qu’après avoir conduit son bus au dépôt, il a tenté d’effacer les traces de sang sur l’avant du véhicule. Revenu sur les lieux de l’accident quelque temps plus tard, il a été interpellé, puis placé en garde à vue. Il est poursuivi pour homicide involontaire et délit de fuite. Une double enquête est en cours pour faire la lumière sur ce drame : une enquête judiciaire et une enquête interne à la RATP.
Irak : l’offensive alliée sur Mossoul est imminente
C’est désormais une question de jours ou d’heures. La coalition internationale se prépare à lancer une attaque massive pour reprendre le contrôle de la ville de Mossoul. Détenue depuis juin 2014 par l’État islamique, elle est devenue le fief des jihadistes et le centre opérationnel de leurs opérations terroristes en Irak. La coalition, incluant les armées américaine, britannique, française et irakienne, ont accéléré ces derniers jours les préparatifs visant à reconquérir ce territoire. Ces dernières heures notamment, l’armée irakienne a largué des dizaines de milliers de tracts donnant des consignes de sécurité à la population de Mossoul, mais également d’autres villes irakiennes. L’offensive comportera des frappes aériennes, mais aussi une offensive terrestre. Les alliés parviendront-ils à faire tomber le bastion jihadiste ? Face à eux, 3 000 combattants se préparent à défendre leur fief jusqu’à la mort.
Combien ont coûté les attentats de Nice et du 13 novembre ?

Une note du CAT (Centre d’Analyse du Terrorisme) révèle le coût des attentats perpétrés en France. Après avoir épluché les comptes des terroristes : Kouachi, Coulibaly, Abdeslam et autres, les enquêteurs ont pu établir que les attentats de Charlie Hebdo et de l’hyper Cacher ont coûté moins de 26 000 euros. Pour ceux du Bataclan, des terrasses et du Stade de France, la note s’est élevée à environ 82 000 euros. L’attentat de Nice qui, rappelons-le, a fait 86 morts, n’a coûté que 2 500 euros. À quoi correspondent ces montants ? Essentiellement à l’achat des armes, des véhicules, des faux papiers et du logement. Mais ce que révèle aussi cette note, c’est la manière dont ces attentats ont été financés. Apparemment, les terroristes auraient souscrit des prêts à la consommation afin de réunir les sommes nécessaires. Plus d’infos.